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N.P.L
07-06-2007, 18:24
Salut a tous et a toutes:11:
J' adore Les poèmes français , et je prie de mettre votre
poemes dans ce topic; on peut parler de nos avis sur les poemes, meme on peut y mettre la traduction de ces poemes

MERCI

N.P.L
07-06-2007, 18:30
:40: Pour le commencement je prefere la lecture d' un poeme amoureux de Paul Eluard


Je t'aime


Je t'aime pour toutes les femmes que je n'ai pas connues
Je t'aime pour tous les temps où je n'ai pas vécu
Pour l'odeur du grand large et l'odeur du pain chaud
Pour la neige qui fond pour les premières fleurs
Pour les animaux purs que l'homme n'effraie pas
Je t'aime pour aimer
Je t'aime pour toutes les femmes que je n'aime pas

Qui me reflète sinon toi-même je me vois si peu
Sans toi je ne vois rien qu'une étendue déserte
Entre autrefois et aujourd'hui
Il y a eu toutes ces morts que j'ai franchies sur de la paille
Je n'ai pas pu percer le mur de mon miroir
Il m'a fallu apprendre mot par mot la vie
Comme on oublie

Je t'aime pour ta sagesse qui n'est pas la mienne
Pour la santé
Je t'aime contre tout ce qui n'est qu'illusion
Pour ce coeur immortel que je ne détiens pas
Tu crois être le doute et tu n'es que raison
Tu es le grand soleil qui me monte à la tête
Quand je suis sûr de moi.

N.P.L
14-06-2007, 17:45
Maintenant mes chers amis parlez sur ce poeme,et dites vos avis sur Paul Eluard:8:

A mon avis chez Eluard "l'amour" a une grande place, et en tant que surrealist, l' amour

est le theme preferé chez Eluard. S' il y a des gens qui veulent parlez de Eluard, allez-y

N.P.L
17-06-2007, 14:57
Voila c'est le chef-d-oeuvre de Lamartine:46:


Le Lac


Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges
Jeter l'ancre un seul jour ?

Ô lac ! l'année à peine a fini sa carrière,
Et près des flots chéris qu'elle devait revoir,
Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre
Où tu la vis s'asseoir !

Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes,
Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés,
Ainsi le vent jetait l'écume de tes ondes
Sur ses pieds adorés.

Un soir, t'en souvient-il ? nous voguions en silence ;
On n'entendait au loin, sur l'onde et sous les cieux,
Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence
Tes flots harmonieux.

Tout à coup des accents inconnus à la terre
Du rivage charmé frappèrent les échos ;
Le flot fut attentif, et la voix qui m'est chère
Laissa tomber ces mots :

" Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !

" Assez de malheureux ici-bas vous implorent,
Coulez, coulez pour eux ;
Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ;
Oubliez les heureux.

" Mais je demande en vain quelques moments encore,
Le temps m'échappe et fuit ;
Je dis à cette nuit : Sois plus lente ; et l'aurore
Va dissiper la nuit.

" Aimons donc, aimons donc ! de l'heure fugitive,
Hâtons-nous, jouissons !
L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive ;
Il coule, et nous passons ! "

Temps jaloux, se peut-il que ces moments d'ivresse,
Où l'amour à longs flots nous verse le bonheur,
S'envolent loin de nous de la même vitesse
Que les jours de malheur ?

Eh quoi ! n'en pourrons-nous fixer au moins la trace ?
Quoi ! passés pour jamais ! quoi ! tout entiers perdus !
Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface,
Ne nous les rendra plus !

Éternité, néant, passé, sombres abîmes,
Que faites-vous des jours que vous engloutissez ?
Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimes
Que vous nous ravissez ?

Ô lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure !
Vous, que le temps épargne ou qu'il peut rajeunir,
Gardez de cette nuit, gardez, belle nature,
Au moins le souvenir !

Qu'il soit dans ton repos, qu'il soit dans tes orages,
Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux,
Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages
Qui pendent sur tes eaux.

Qu'il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe,
Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés,
Dans l'astre au front d'argent qui blanchit ta surface
De ses molles clartés.

Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,
Que les parfums légers de ton air embaumé,
Que tout ce qu'on entend, l'on voit ou l'on respire,
Tout dise : Ils ont aimé !

N.P.L
17-06-2007, 15:05
Comme vous voyez ce poeme est plein des themes romantiques par exemple
La fuite du temps, la mort, la nature
Et vous, que pensez vous sur ce poeme

N.P.L
30-07-2007, 18:12
Voici un poeme de Louis Aragon sur sa bien aimee

Les mains d'Elsa



Donne-moi tes mains pour l'inquiétude
Donne-moi tes mains dont j'ai tant rêvé
Dont j'ai tant rêvé dans ma solitude
Donne-moi te mains que je sois sauvé

Lorsque je les prends à mon pauvre piège
De paume et de peur de hâte et d'émoi
Lorsque je les prends comme une eau de neige
Qui fond de partout dans mes main à moi

Sauras-tu jamais ce qui me traverse
Ce qui me bouleverse et qui m'envahit
Sauras-tu jamais ce qui me transperce
Ce que j'ai trahi quand j'ai tresailli

Ce que dit ainsi le profond langage
Ce parler muet de sens animaux
Sans bouche et sans yeux miroir sans image
Ce frémir d'aimer qui n'a pas de mots

Sauras-tu jamais ce que les doigts pensent
D'une proie entre eux un instant tenue
Sauras-tu jamais ce que leur silence
Un éclair aura connu d'inconnu

Donne-moi tes mains que mon coeur s'y forme
S'y taise le monde au moins un moment
Donne-moi tes mains que mon âme y dorme
Que mon âme y dorme éternellement.

N.P.L
22-09-2007, 17:20
Dans ce poeme Aragon a honore les mains de sa bien-aimee pour lui rendre hommage, c'st un poeme amoureux d' un poete sensible celui qui connaît bien l'amour

Que pensez-vous

N.P.L
22-09-2007, 17:25
Et un joli poeme de Baudelaire, le Grand:40:

"L'homme et La mer"



Homme libre,toujours tu chérira La mer!
La mer est ton miroir,tu contemples ton ame
dans Le déroulement infini de sa lame,
et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer

Tu te plais à plonger au sein de ton image
Tu l'embrasses des yeux et des bras
et ton coeur se distrait quelque fois de sa propre rumeur
Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage


Vous etes tous les deux ténébreux et discrets
Homme, nul n'a sondé le fond de tes abimes
O mer,nul ne connait tes richesses intimes
Tant vous etes jaloux de garder vos secrets

Et cependant voila des siécles innombrables
Que vous vous combattez sans pitier ni remord
Tellement vous aimez le carnage et la mort
O lutteurs éternels,o frères implacables

N.P.L
23-09-2007, 10:46
Dans ce poeme symbolique Baudelaire a fait une resemblance entre l’homme et la mer: tous les deux, l’homme et la mer, sont jaloux, ils veulent garder leurs secrets , et tous les deux aiment la mort et la lutte.

N.P.L
24-09-2007, 22:24
:41:Pourquoi personne ne parle

Allez-y. mettez votre poème:8:

N.P.L
24-09-2007, 22:30
:46:Ce poème est d'Apollinaire

Les saisons

C'était un temps béni nous étions sur les plages
Va-t'en de bon matin pieds nus et sans chapeau
Et vite comme va la langue d'un crapaud
L'amour blessait au cœur les fous comme les sages

As-tu connu Guy au galop
Du temps qu'il était militaire
As-tu connu Guy au galop
Du temps qu'il était artiflot
A la guerre

C'était un temps béni Le temps du vaguemestre
On est bien plus serré que dans les autobus
Et des astres passaient que singeaient les obus
Quand dans la nuit survint la batterie équestre

As-tu connu Guy au galop
Du temps qu'il était militaire
As-tu connu Guy au galop
Du temps qu'il était artiflot
A la guerre

C'était un temps béni Jours vagues et nuits vagues
Les marmites donnaient aux rondins des cagnats
Quelques aluminium où tu t'ingénias
A limer jusqu'au soir d'invraisemblables bagues

As-tu connu Guy au galop
Du temps qu'il était militaire
As-tu connu Guy au galop
Du temps qu'il était artiflot
A la guerre

C'était un temps béni La guerre continue
Les Servants ont limé la bague au long des mois
Le Conducteur écoute abrité dans les bois
La chanson que répète une étoile inconnue

As-tu connu Guy au galop
Du temps qu'il était militaire
As-tu connu Guy au galop
Du temps qu'il était artiflot
A la guerre

N.P.L
14-10-2007, 12:01
Dans ce poème Apollinaire parle de tout, et parmi ses vers il y a un quatrain qui se répète en tant qu’ un

refrain. Il y a les mots modernes et scientifiques comme : Aluminium, autobus

N.P.L
14-10-2007, 12:05
Un joli poème de Hugo le grand:20:

Demain, dès l'aube


Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.

N.P.L
16-10-2007, 22:29
C'est un poème lirique, il parel de ses sensations.A la fin on comprend que personne sur laquelle il parlait est morte, Et c'st la scène la plus tragique

N.P.L
16-10-2007, 22:45
Et un autre poème de Hugo:46:

Les Contemplations


Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ?
Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ?
Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ?
Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules ;
Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellement
Dans la même prison le même mouvement.
Accroupis sous les dents d'une machine sombre,
Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l'ombre,
Innocents dans un bagne, anges dans un enfer,
Ils travaillent. Tout est d'airain, tout est de fer.
Jamais on ne s'arrête et jamais on ne joue.
Aussi quelle pâleur ! la cendre est sur leur joue.
Il fait à peine jour, ils sont déjà bien las.
Ils ne comprennent rien à leur destin, hélas !
Ils semblent dire à Dieu : « Petits comme nous sommes,
Notre père, voyez ce que nous font les hommes ! »
O servitude infâme imposée à l'enfant !
Rachitisme ! travail dont le souffle étouffant
Défait ce qu'a fait Dieu ; qui tue, œuvre insensée,
La beauté sur les fronts, dans les cœurs la pensée,
Et qui ferait - c'est là son fruit le plus certain ! -
D'Apollon un bossu, de Voltaire un crétin !
Travail mauvais qui prend l'âge tendre en sa serre,
Qui produit la richesse en créant la misère,
Qui se sert d'un enfant ainsi que d'un outil !
Progrès dont on demande : « Où va-t-il ? que veut-il ? »
Qui brise la jeunesse en fleur ! qui donne, en somme,
Une âme à la machine et la retire à l'homme !
Que ce travail, haï des mères, soit maudit !
Maudit comme le vice où l'on s'abâtardit,
Maudit comme l'opprobre et comme le blasphème !
O Dieu ! qu'il soit maudit au nom du travail même,
Au nom du vrai travail, sain, fécond, généreux,
Qui fait le peuple libre et qui rend l'homme heureux !

N.P.L
17-10-2007, 22:48
Ce poème est de 3em livre de contemplations, dans lequel Hugo a dénoncé les abusements des enfents, un poème social qui montre les conditions dures des enfents aux 19em siècle

N.P.L
17-10-2007, 23:00
Et un poème de Théophile Gautier:20:

Le pin des Landes


On ne voit en passant par les Landes désertes,
Vrai Sahara français, poudré de sable blanc,
Surgir de l'herbe sèche et des flaques d'eaux vertes
D'autre arbre que le pin avec sa plaie au flanc ;
Car, pour lui dérober ses larmes de résine,
L'homme, avare bourreau de la création,
Qui ne vit qu'aux dépens de ce qu'il assassine,
Dans son tronc douloureux ouvre un large sillon !

Sans regretter son sang qui coule goutte à goutte,
Le pin verse son baume et sa sève qui bout,
Et se tient toujours droit sur le bord de la route,
Comme un soldat blessé qui veut mourir debout.

Le poète est ainsi dans les Landes du monde ;
Lorsqu'il est sans blessure, il garde son trésor.
Il faut qu'il ait au cœur une entaille profonde
Pour épancher ses vers, divines larmes d'or !

N.P.L
17-10-2007, 23:03
Le poème Le pin des Landes est construit sur une comparaison. Dans la première strophe, Gautier décrit d’abord les Landes puis le pin qui est l’objet du poème.Mais Théophile Gautier ne se contente pas d’images et de comparaisons. Pour donner plus de poids au message qu’il désire faire passer, il joue sur les sens et peint un véritable tableau animé.

N.P.L
18-10-2007, 14:43
Un joli sonnet de Ronsard:40:


Carpe Diem


Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle,
Assise auprès du feu, dévidant et filant,
Direz, chantant mes vers, en vous émerveillant :
« Ronsard me célébrait du temps que j'étais belle ! »

5 Lors, vous n'aurez servante oyant telle nouvelle,
Déjà sous le labeur à demi sommeillant,
Qui au bruit de Ronsard ne s'aille réveillant,
Bénissant votre nom de louange immortelle.

Je serais sous la terre, et, fantôme sans os,
10 Par les ombres myrteux je prendrai mon repos ;
Vous serez au foyer une vieille accroupie,

Regrettant mon amour et votre fier dédain.
Vivez, si m'en croyez, n'attendez à demain :
Cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie.

N.P.L
18-10-2007, 14:45
De façon inattendue, Ronsard mêle deux thèmes communs : d'une part l'épicurisme et la poursuite du bonheur, d'autre part l'immortalité que prodigue la poésie. Ce poème est une forme de provocation puisque Ronsard projette par Hélène une vision réaliste de son avenir mais il est aussi un appel à vivre le présent pour vaincre la mort

N.P.L
22-10-2007, 22:39
C'est le poème le plus célèbre de Rimbaud:20:

Les Voyelles


A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu : voyelles,
Je dirai quelque jour vos naissances latentes :
A, noir corset velu des mouches éclatantes
Qui bombinent autour des puanteurs cruelles,

Golfes d'ombre ; E, candeur des vapeurs et des tentes,
Lances des glaciers fiers, rois blancs, frissons d'ombelles ;
I, pourpres, sang craché, rire des lèvres belles
Dans la colère ou les ivresses pénitentes ;

U, cycles, vibrements divins des mers virides,
Paix des pâtis semés d'animaux, paix des rides
Que l'alchimie imprime aux grands fronts studieux ;

O, suprême Clairon plein des strideurs étranges,
Silence traversés des Mondes et des Anges :
- O l'Oméga, rayon violet de Ses Yeux

N.P.L
22-10-2007, 22:42
Ici, le poète joue avec les mots, les lettres, les couleurs et les sons (bombinent, rire, colère, vibrements, strideurs) en un tableau très coloré déjà précurseur des Illuminations. Les voyelles deviennent des objets avec lesquels on peut s'amuser et qui portent en elles leurs propres réalités, sens et couleurs (naissances latentes). Les couleurs ont une valeur symbolique. Pour le noir, la cruauté, la nuit (puanteur cruelle, golfes d'ombre) ; pour le blanc, la fierté, la pureté, la légèreté ; pour le rouge, le sang, les lèvres, la colère, les excès ; pour le vert, la sérenité et la paix ; pour le bleu, évocation religieuse des cieux (suprême clairon, anges). Et il passe au violet pour l'évocation des yeux de La Femme. Peut-être une allusion à la jeune personne qui l'aurait accompagné à Paris en février 1871, d'après ses amis


source:mag4.net

N.P.L
26-10-2007, 23:34
Un poème de Verlaine:20:


Ariettes Oubliées


Il pleure dans mon coeur
Comme il pleut sur la ville ;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon cœur ?

Ô bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits !
Pour un cœur qui s'ennuie
Ô le chant de la pluie !

Il pleure sans raison
Dans ce coeur qui écœure.
Quoi ! nulle trahison ?...
Ce deuil est sans raison.

C'est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans amour et sans haine
Mon cœur a tant de peine !

N.P.L
26-10-2007, 23:42
Ce poème connu de Verlaine, est un remarque à un moment ennuyeux de XIXe siècle ça veut dire "le mal du siècle", durant lequel les écrivains et les artistes sentaient un malheur sans raison dans leur coeur

N.P.L
26-10-2007, 23:51
Un autre poème de Verlaine:46:

Gaspar Hauser chante :


Je suis venu, calme orphelin
Riche de mes seuls yeux tranquilles,
Vers les hommes des grandes villes :
Ils ne m'ont pas trouvé malin.

A vingt ans un trouble nouveau,
Sous le nom d'amoureuses flammes,
M'a fait trouver belles les femmes :
Elles ne m'ont pas trouvé beau.

Bien que sans patrie et sans roi
Et très brave ne l'étant guère,
J'ai voulu mourir à la guerre :
La mort n'a pas voulu de moi.

Suis-je né trop tôt ou trop tard ?
Qu'est-ce que je fais en ce monde ?
Ô vous tous, ma peine est profonde :
Priez pour le pauvre Gaspard.

N.P.L
26-10-2007, 23:52
Kaspar Hauser est une énigme historique. Il a vécu jusqu'à 17 ans enfermé dans une cave, sans aucun contact avec le monde extérieur, nourri par un inconnu. Trouvé errant dans les rues de Nuremberg en 1828, en habit de paysan avec une lettre à la main destinée à un capitaine de cavalerie, il fut assasiné en 1833. Au même titre que le Masque de fer, on ne connait toujours pas son identité. Werner Herzog a réalisé en 1973 un très beau film à son sujet "Jeder fur sich und Gott gegen alle" (L'Enigme de Kaspar Hauser). Mal aimé des femmes, Verlaine se sentait très proche de lui


source:mag4.net

N.P.L
02-11-2007, 17:13
Un joli poème de Beaudelaire:40:


LA PIPE


Je suis la pipe d'un auteur ;
On voit, à contempler ma mine
D'abyssinienne ou de cafrine,
Que mon maître est un grand fumeur


Quand il est comblé de douleur,
Je fume comme la chaumine
Où se prépare la cuisine
Pour le retour du laboureur.



J'enlace et je berce son âme
Dans le réseau mobile et bleu
Qui monte de ma bouche en feu,


Et je roule un puissant dictame
Qui charme son cœur et guérit
De ses fatigues son esprit.

N.P.L
02-11-2007, 21:12
Ce sont les paroles d’une pipe à propos de son maître qui est un auteur.La pipe se présente comme celle qui calme et berce l’âme.Ce poème est un sonnet avec les rimes enbrassés

N.P.L
12-11-2007, 00:24
Un poème du chef du romantisme le Grand Hugo:46:

A qui donc sommes-nous ?


A qui donc sommes-nous ? Qui nous a ? qui nous mène ?
Vautour fatalité, tiens-tu la race humaine ?
Oh ! parlez, cieux vermeils,
L'âme sans fond tient-elle aux étoiles sans nombre ?
Chaque rayon d'en haut est-il un fil de l'ombre
Liant l'homme aux soleils ?

Est-ce qu'en nos esprits, que l'ombre a pour repaires,
Nous allons voir rentrer les songes de nos pères ?
Destin, lugubre assaut !
O vivants, serions-nous l'objet d'une dispute ?
L'un veut-il notre gloire, et l'autre notre chute ?
Combien sont-ils là-haut ?

Jadis, au fond du ciel, aux yeux du mage sombre,
Deux joueurs effrayants apparaissaient dans l'ombre.
Qui craindre? qui prier ?
Les Manès frissonnants, les pâles Zoroastres
Voyaient deux grandes mains qui déplaçaient les astres
Sur le noir échiquier.

Songe horrible! le bien, le mal, de cette voûte
Pendent-ils sur nos fronts ? Dieu, tire-moi du doute!
O sphinx, dis-moi le mot !
Cet affreux rêve pèse à nos yeux qui sommeillent,
Noirs vivants! heureux ceux qui tout à coup s'éveillent
Et meurent en sursaut !

N.P.L
12-11-2007, 14:53
Ce poème pleine de questions, est en poème qui nous emmène au-delà; on pense à son destin
Ce qui est intéressant c'est que Hugo a employé des thecniques propres à lui, c'est-à-dire des choses
sprituelles

N.P.L
12-11-2007, 14:56
C'est un poème de Baudelaire:20:


Confession


Une fois, une seule, aimable et douce femme,
A mon bras votre bras poli
S'appuya (sur le fond ténébreux de mon âme
Ce souvenir n'est point pâli) ;

Il était tard ; ainsi qu'une médaille neuve
La pleine lune s'étalait,
Et la solennité de la nuit, comme un fleuve,
Sur Paris dormant ruisselait.

Et le long des maisons, sous les portes cochères,
Des chats passaient furtivement,
L'oreille au guet, ou bien, comme des ombres chères,
Nous accompagnaient lentement.

Tout à coup, au milieu de l'intimité libre
Éclose à la pâle clarté,
De vous, riche et sonore instrument où ne vibre
Que la radieuse gaieté,

De vous, claire et joyeuse ainsi qu'une fanfare
Dans le matin étincelant,
Une note plaintive, une note bizarre
S'échappa, tout en chancelant

Comme une enfant chétive, horrible, sombre, immonde,
Dont sa famille rougirait,
Et qu'elle aurait longtemps, pour la cacher au monde,
Dans un caveau mise au secret.

Pauvre ange, elle chantait, votre note criarde :
" Que rien ici-bas n'est certain,
Et que toujours, avec quelque soin qu'il se farde,
Se trahit l'égoïsme humain ;

Que c'est un dur métier que d'être belle femme,
Et que c'est le travail banal
De la danseuse folle et froide qui se pâme
Dans un sourire machinal ;

Que bâtir sur les coeurs est une chose sotte ;
Que tout craque, amour et beauté,
Jusqu'à ce que l'Oubli les jette dans sa hotte
Pour les rendre à l'Éternité ! "

J'ai souvent évoqué cette lune enchantée,
Ce silence et cette langueur,
Et cette confidence horrible chuchotée
Au confessionnal du coeur.

N.P.L
20-11-2007, 14:10
Ce poème est le souvenir d’une promenade avec sa bien-aimée. Il est plein de comparaisons. Selon
Baudelaire « Que rien ici-bas n'est certain » et «Que tout craque, amour et beauté » et enfin Beaudelaire
croit que « l'Oubli les jette dans sa hotte Pour les rendre à l'Éternité

N.P.L
25-11-2007, 21:32
Un joli poème de La Fontaine:20:


Le Loup et l'Agneau


La raison du plus fort est toujours la meilleure :
Nous l'allons montrer tout à l'heure.
Un Agneau se désaltérait
Dans le courant d'une onde pure.
Un Loup survient à jeun qui cherchait aventure,
Et que la faim en ces lieux attirait.
Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ?
Dit cet animal plein de rage :
Tu seras châtié de ta témérité.
- Sire, répond l'Agneau, que votre Majesté
Ne se mette pas en colère ;
Mais plutôt qu'elle considère
Que je me vas désaltérant
Dans le courant,
Plus de vingt pas au-dessous d'Elle,
Et que par conséquent, en aucune façon,
Je ne puis troubler sa boisson.
- Tu la troubles, reprit cette bête cruelle,
Et je sais que de moi tu médis l'an passé.
- Comment l'aurais-je fait si je n'étais pas né ?
Reprit l'Agneau, je tette encor ma mère.
- Si ce n'est toi, c'est donc ton frère.
- Je n'en ai point. - C'est donc quelqu'un des tiens :
Car vous ne m'épargnez guère,
Vous, vos bergers, et vos chiens.
On me l'a dit : il faut que je me venge.
Là-dessus, au fond des forêts
Le Loup l'emporte, et puis le mange,
Sans autre forme de procès.

N.P.L
28-01-2008, 22:42
Ce poème comme la plupart des poèmes de La Fontaine est un poème symbolique et son objet réside dans le premier vers, c'est-à-dire

La raison du plus fort est toujours la meilleure

C'est claire que La Fontaine voulait critiquer les conditions sociales de son temps mais en utilisant le monde des animaux pour ne pas d'etre censurer

break of dawn
18-02-2008, 17:47
Sorry for saying this but don't U think here is regarded as an English room .it maybe better to write the poems in English or in
انجمن متفرقه

A r c h i
18-02-2008, 21:35
Sorry for saying this but don't U think here is regarded as an English room .it maybe better to write the poems in English or in
انجمن متفرقه


English and French also German ,Spanish and other common languages are allowed in this room:20:l

love-to-learn
18-02-2008, 22:03
English and French also German ,Spanish and other common languages are allowed in this room:20:l



Deutsch zu?? :5: Es ist großartig.:20: Kann jemand hier Deutsch sprechen? :31:l

:11:

A r c h i
19-02-2008, 01:55
Deutsch zu?? :5: Es ist großartig.:20: Kann jemand hier Deutsch sprechen? :31:l

:11:



hum????:whistle:l

love-to-learn
20-02-2008, 09:00
hum????:whistle:l




Nothing honey:10:l

I just simply wanted to know if there is anybody speaking German here:8:l

:11:

miry
28-02-2008, 18:55
salut
j'adores votre topique.
c'est tres bian
continuez s'il vous plait.
votre ami : mehri

N.P.L
29-02-2008, 23:33
Salut chère Mehri:11:, et bienvenue sur mon topic
Je continuerai avec plaisir
Enchentée

N.P.L
01-03-2008, 00:25
Et un poème de Charles Baudelaire:8:

L'Albatros


Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.

A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d’eux.

Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid !
L’un agace son bec avec un brûle-gueule,
L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait !

Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l’archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l’empêchent de marcher.

N.P.L
01-07-2008, 21:40
Baudelaire est un poète symboliste et comme on voit dans ce poème il a comparé le poète comme l'albatros, le grand oiseau des mers. Ce qui est important dans ce poème c'est le regard triste de Baudelaire sur les homme, pour quoi Baudelaire est si pessimiste devant les hommes

N.P.L
01-07-2008, 21:42
Un poème de Chataubriand:8:

Le Forêt



Forêt silencieuse, aimable solitude,
Que j'aime à parcourir votre ombrage ignoré !
Dans vos sombres détours, en rêvant égaré,
J'éprouve un sentiment libre d'inquiétude !
Prestiges de mon coeur ! je crois voir s'exhaler
Des arbres, des gazons une douce tristesse :
Cette onde que j'entends murmure avec mollesse,
Et dans le fond des bois semble encor m'appeler.
Oh ! que ne puis-je, heureux, passer ma vie entière
Ici, loin des humains !... Au bruit de ces ruisseaux,
Sur un tapis de fleurs, sur l'herbe printanière,
Qu'ignoré je sommeille à l'ombre des ormeaux !
Tout parle, tout me plaît sous ces voûtes tranquilles
Ces genêts, ornements d'un sauvage réduit,
Ce chèvrefeuille atteint d'un vent léger qui fuit,
Balancent tour à tour leurs guirlandes mobiles.
Forêts, dans vos abris gardez mes voeux offerts !
A quel amant jamais serez-vous aussi chères ?
D'autres vous rediront des amours étrangères ;
Moi de vos charmes seuls j'entretiens les déserts.

N.P.L
01-07-2008, 21:43
On connaît Chataubriand comme le précurseur du romantisme; car dans ses oeuvres,
comme celui-ci, la nature a une place importante aussi il parlait de ses emotions.
Parfois il parle avec la nature, le forêt.Dans ce poème il se présente comme l'amant de la
nature.On peut trouver la comparaison dans ce poème par exemple il compare un jardin
de fleur à un tapis

N.P.L
03-08-2008, 23:07
:10:Un joli poème de Pierre Ronsard

Sonnet pour Hélène



L'autre jour que j'étais sur le haut d'un degré,
Passant tu m'avisas, et me tournant la vue,
Tu m'éblouis les yeux, tant j'avais l'âme émue
De me voir en sursaut de tes yeux rencontré.
Ton regard dans le coeur, dans le sang m'est entré
Comme un éclat de foudre alors qu'il fend la nue :
J'eus de froid et de chaud la fièvre continue,
D'un si poignant regard mortellement outré.
Et si ta belle main passant ne m'eût fait signe,
Main blanche, qui se vante être fille d'un Cygne,
Je fusse mort, Hélène, aux rayons de tes yeux;
Mais ton signe retint l'âme presque ravie,
Ton oeil se contenta d'être victorieux,
Ta main se réjouit de me donner la vie.

miry
12-11-2008, 21:30
salut ca va?
parce que j'adore des poems de Paul Eluard comme son poem ou nom de je t'aime je vous en pris que mettrez votre francais poems dans cette topic.
merci
pour commencer je mettre "je t'aime" parce que vraiment j'adore ca.
j'espere que vous aimes ca comme moi.
vous voila...

Je t'aime


Je t'aime pour toutes les femmes que je n'ai pas connues
Je t'aime pour tous les temps où je n'ai pas vécu
Pour l'odeur du grand large et l'odeur du pain chaud
Pour la neige qui fond pour les premières fleurs
Pour les animaux purs que l'homme n'effraie pas
Je t'aime pour aimer
Je t'aime pour toutes les femmes que je n'aime pas

Qui me reflète sinon toi-même je me vois si peu
Sans toi je ne vois rien qu'une étendue déserte
Entre autrefois et aujourd'hui
Il y a eu toutes ces morts que j'ai franchies sur de la paille
Je n'ai pas pu percer le mur de mon miroir
Il m'a fallu apprendre mot par mot la vie
Comme on oublie

Je t'aime pour ta sagesse qui n'est pas la mienne
Pour la santé
Je t'aime contre tout ce qui n'est qu'illusion
Pour ce coeur immortel que je ne détiens pas
Tu crois être le doute et tu n'es que raison
Tu es le grand soleil qui me monte à la tête
Quand je suis sûr de moi.

:40::11:ref:
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N.P.L
13-11-2008, 23:23
Salut chère Mehri:40:

:8:Quelle ressemblance entre nous! :46: vous pouvez trouver les poèmes français sur ce topic


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Visitez-le et y mettez vos poèmrs

N.P.L
13-11-2008, 23:51
Ce poème d'amour a célèbré les yeux de femme aimée de Ronsard. Ce dernier en parlant des yeux de sa bien-aimée provoque les sentiments du lecteur. De temps en temps il a exagéré

MaaRyaaMi
21-11-2008, 21:20
L'amour est patient, empli de bonté et désintéressé
Il n'est jamais jaloux.
L'amour n'est ni prétentieux ni orgueilleux
Il n'est jamais grossier ni égoïste
Il n'est pas colérique et n'est pas rancunier
L'amour ne se réjouit pas de tous les torts d'autrui
mais trouve sa joie dans la vérité
Il excuse tout, il croit tout, il espère tout et endure tout
Voilà ce qu'est l'amour

N.P.L
26-11-2008, 22:41
Tunnel
Alla tunnlar har sitt slut.
Åtminstone trodde man det.
Som barn var man rädd för tunnlar.
Nu är de beständighet
Sed sina skrovliga väggar
Och sina ekande tjut.
Ändå skräms man av tunnlar.
Man kommer nog aldrig ut.
Tåget har stannat i tunneln
Och står där till livets slut.

Lars Forssell - Förtroenden 2000


Quoi chère MaaRyaaM

Mais ce n'est pas en français

MaaRyaaMi
01-12-2008, 22:15
Quoi chère MaaRyaaM




:31:Mais ce n'est pas en français


! Je croyais que cela est français
Je le modifier
merci
:20:

SCYTHE
02-12-2008, 22:49
Zobi La Mouche lyrics
On m'appelle Zobi,========== I'm called Dicky

Oui c'est moi la mouche ==========Yeah it's me the fly

J'suis pas tant credible========== I'm not too credible

Car on me trouve louche========== Because they find me suspicous

Ceux qui lisent la Bible========== Those who read the Bible

En ouvrant la bouche========== while opening their mouth

Sont des jolies cibles, ==========are pretty targets

Des gobeurs de mouches.========== gobblers of flies.

Et hop ! dans le mille,========== And hop ! in the bull's-eye

Je fonce dans le gosier ==========I tear down the throat

Je ressors par les trous de nez ==========I reemerge by the nostrils

Et hop ! dans le mille,========== And hop ! in the bull's-eye

Je fonce dans le gosier========== I tear down the throat

Je ressors par les trous de nez. ==========I reemerge by the nostrils.

Zobi ==========Dicky

Zobi==========Dicky

La mouche========== The fly

Zobi Zobi la mouche========== Dicky Dicky the fly

Faut pas s'faire de bile,========== Don't have to get worried

J'me fais pas bouffer ==========I don't let myself get eaten

J'suis pas tant debile,========== I'm not too feeble

De moi faut s'mefier========== Have to beware me

Et dans les grand-villes,========== And in the big cities

Y'a guere de pitie========== There isn't any pity

Mais je me faufile ==========But I worm my way through

On ne peut m'ecraser.========== You can't swat me.

Et scratch ! dans le vil, ==========And scratch ! in the villain

Je fonce dans le soulier========== I tear down the shoe

Et j'ressors par les trous de pieds ==========And I reemerge by the eyelet holes

Et scratch ! dans le vil, ==========And scratch ! in the villain

Je fonce dans le soulier========== I tear down the shoe

Et j'ressors par les trous de pieds. ==========And I reemerge by the eyelet holes

SCYTHE
02-12-2008, 22:53
Cette chanson est mervilleuse!- This song is marvelous:40:

Je me demande que tu fait
maintenant je pense encore a toi
Pourquoi les dieux ne veut
pas comprendre tout ca
Et je voudrais que tu (que tu) vive ma vie
L'histoire etait plus belle dans la fantasie

SCYTHE
02-12-2008, 23:53
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Ca dégouline d'amour,
It oozes with love
C'est beau mais c'est insupportable.
It's nice but it's unbearable
C'est un pudding bien lourd
It's a stodgy plum pudding
De mots doux à chaque phrases :
Of sweet nothings with every phrase:

"Elle est bonne ta quiche, amour"
'Your quiche is wonderful, my love'
"Mon coeur, passe moi la salade"
'Sweetheart, pass the lettuce'
Et ça se fait des mamours,
And they start to bill and coo
Se donne la becquée à table.
Feeding each other like birds

Ce mélange de sentiments
This melange of emotions
Aromatisé aux fines herbes
Flavoured with fine spices
Me fait sourire gentiment
Makes me smile sicklily
Et finalement me donne la gerbe !
Until finally I throw up

Je hais les couples qui me rappellent que je suis seule !
I hate couples, who remind me that I'm alone
Je déteste les couples, je les hais tout court !
I hate couples, I simply detest them
Mon coeur, mon amour, mon amour, mon coeur {x2}
My love, my sweet, my love, my sweet

C'est un épais coulis
It's a thick sauce
Ca me laisse le cul par terre
Which leaves me gobsmacked
Autant de mièvrerie
So much soppiness
Nappée de crème pâtissière
Covered with clotted cream

"Coucou qu'est ce que tu fais mon coeur ?"
'Cooeee, what are you doing my love?'
"La même chose qu'y a une demie heure... "
'The same thing as half an hour ago...'
"J' t'ai appelé y a cinq minutes mon ange mais ça répondait pas...
'I rang you five minutes ago, angel, but you didn't pick up...
Alors j' t'ai rappelé... pour la douzième fois de la journée...
So I've called you back... for the 12th time today...
En niquant tout mon forfait...
I've already blown my [fixed-rate] call-time...
Mais qu'est ce que tu fais mon adoré ?
But what are you doing my treasure?
Ouais je sais on se voit après...
Yes I know we're seeing each other later...
Non c'est toi qui raccroches... Non c'est toi...
No it's your turn to hang up...No it's yours
Non c'est toi qui raccroches... Non c'est toi...
No you hang up... No you...
Non c'est toi... C'est toi ... Bon d'accord je te rappelle... "
No you... You... Oh OK I'll ring you back...'

Je hais les couples qui se rappellent quand je suis seule !
I hate couples, who call each other when I'm alone
Je déteste les couples, je les hais tout court !
I hate couples, I simply detest them!
Mon coeur, mon amour, mon amour, mon coeur {x2}
My love, my sweet, my love, my sweet...

MaaRyaaMi
06-12-2008, 16:53
Tombe la neige
Tu ne viendras pas ce soir
Tombe la neige
Et mon coeur s'habille de noir
Ce soyeux cortège
Tout en larmes blanches
L'oiseau sur la branche
Pleure le sortilège
Tu ne viendras pas ce soir
Me crie mon désespoir
Mais tombe la neige
Impassible manège
Tombe la neige
Tu ne viendras pas ce soir
Tombe la neige
Tout est blanc de désespoir
Triste certitude
Le froid et l'absence
Cet odieux silence
Blanche solitude
Tu ne viendras pas ce soir
Me crie mon désespoir
Mais tombe la neige
Impassible manège

N.P.L
07-12-2008, 21:33
merci chère MaaRyaaM:40:

Je pense que Adamo a chanté cette chanson, c'est magnifique

MaaRyaaMi
07-12-2008, 21:37
Tout a commencé quand nos regards se sont croisés
Tu a renversé mon coeur, tu l'a fait chaviré
Un vent d'amour m'a fait perdre la tête
Notre histoire est née pour ne pas qu'elle s'arrête
Notre amour grandit de jour en jour
Je te laisse entrer et ferme mon coeur à double tour
Tout deviens beau et merveilleux
Quand je vais me noyer au large de tes yeux
Des sentiments encore ignorés se sont crées
Il faut les conserver et ne jamais les briser
Dans tes bras je pars m'envoler
Dans un monde doux et sucré
La flamme de mes yeux s'est allumée
Le soir ou nos lèvres se sont touchées
Aujourd'hui le destin nous appartient
A nous seul de savoir prendre le même chemin
Mon amour pour toi est le plus grand
Je n'ai aucun doute sur mes sentiments

MaaRyaaMi
07-12-2008, 22:26
merci chère MaaRyaaM:40:

Je pense que Adamo a chanté cette chanson, c'est magnifique


Adamo?
Je ne sais pas vraiment:20:
il n'y a pas de quoi
:11:

N.P.L
10-12-2008, 23:35
:40:Oui chèrie, et voici le lien que vous emmène à cette chanson


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MaaRyaaMi
14-12-2008, 16:17
. Je ne sais pas , Je ne sais pas
peut-être , Dans les ruelles de gentillesse ,
dans la rue de solitude ,
au long de de passer devant les rosaries
, je puis trouver tes yeux
Je ne sais pas , Je ne sais pas
peut-être , Dans les albums de photos ,
dans les maisons des oiseaux ,
dans les yeux innocent d’ oiseau , je puis te trouver
Je ne sais pas
peut-être , dans la rue de printemps
, quand on regarde l’ automne
, quand les hirondelles passent
, je puis regarder mon amoure
Je ne sais pas
peut-être je puis encore dans ma mémoire avec un bouquet des fleurs
, a cote de la Geranium , dans les bras de gentillesse
, avec un panier du sourire , te trouver
:40:te trouver et te dise : Je t’aime

ugly_girl_a
15-12-2008, 12:48
salut
je suis etudiante en francais mais je ne connais pas francais tres bien parce que it is my first term:D

N.P.L
16-12-2008, 15:29
Salut chère ugly_girl_a:40:

Bienvenue chez nous:10: Enchentée, ne t'inquiètes pas, tu apprendras très vite le franças, j'en suis sûre; nous étions comme vous les premiers semestres. Dites-nous, si vous voulez, où tu apprends le français

Merci:40:

MaaRyaaMi
19-12-2008, 20:52
!...je sais

Mon hèsitation

Ma recherche

Mon amour

!...Tu n’as pas compri

!...je sais

Mon changement

Mon passage

!...Tu n’as pas compri

Tu peux retarder

Tu peux changer

Tu peux decider

!...Tu n’as pas compri

Tu peux venir

Tu peux vivre

!....Tu n’as pas compri

Je pense : « vouloir » est etre

Je sens : « vouloir » est paraitre

!....Tu n’as pas compri

Mais , j’espérerai

et Je chercherai

et Je gagnerai

Tu peux venire avec moi

Tu peux lever avec moi comme lever du soleil

magnifique comme lever du soleil

et c'est mon amoure

N.P.L
24-12-2008, 23:29
Je t'adore à l'égal


Je t'adore à l'égal de la voûte nocturne,
O vase de tristesse, ô grande taciturne,
Et t'aime d'autant plus, belle, que tu me fuis,
Et que tu me parais, ornement de mes nuits,
Plus ironiquement accumuler les lieues
Qui séparent mes bras des immensités bleues.

Je m'avance à l'attaque, et je grimpe aux assauts,
Comme après un cadavre un choeur de vermisseaux,
Et je chéris, ô bête implacable et cruelle!
Jusqu'à cette froideur par où tu m'es plus belle!

N.P.L
24-12-2008, 23:32
je te donne ces vers



Je te donne ces vers afin que si mon nom
Aborde heureusement aux époques lointaines,
Et fait rêver un soir les cervelles humaines,
Vaisseau favorisé par un grand aquilon,

Ta mémoire, pareille aux fables incertaines,
Fatigue le lecteur ainsi qu'un tympanon,
Et par un fraternel et mystique chaînon
Reste comme pendue à mes rimes hautaines ;

Être maudit à qui, de l'abîme profond
Jusqu'au plus haut du ciel, rien, hors moi, ne réponds !
- Ô toi qui, comme une ombre à la trace éphémère,

Foules d'un pied léger et d'un regard serein
Les stupides mortels qui t'ont jugée amère,
Statue aux yeux de jais, grand ange au front d'airain !

MaaRyaaMi
30-12-2008, 13:58
Tombe la neige
Tu ne viendras pas ce soir
Tombe la neige
Et mon coeur s'habille de noir
Ce soyeux cortège
Tout en larmes blanches
L'oiseau sur la branche
Pleure le sortilège
Tu ne viendras pas ce soir
Me crie mon désespoir
Mais tombe la neige
Impassible manège
Tombe la neige
Tu ne viendras pas ce soir
Tombe la neige
Tout est blanc de désespoir
Triste certitude
Le froid et l'absence
Cet odieux silence
Blanche solitude
Tu ne viendras pas ce soir
Me crie mon désespoir
Mais tombe la neige
Impassible manège